6 Sonaten für zwei Oboen
G.Ph. Telemann
Fabrikant Egge Verlag | |
Georg Philipp Telemanns Bedeutung in der Musikgeschichte gründet sich nicht nur auf eine bis heute noch nicht überschaubare Anzahl von Werken jeder Gattung sondern vielmehr auf die Tatsache, daß er den "vermischten Geschmack", d. h. die Verbindung von italienischem und französischem sowie vom "alten" polyphonen und dem seinerzeit aufkommenden schlichten, homophonen und melodiebetonten Stil zu einer unübertroffenen Perfektion gebracht und dadurch den Weg zur "Wiener Klassik" entscheidend geebnet hat.
Telemanns Genialität zeigt sich immer dort, wo er mit einfachsten Mitteln, auf kleinstem Raum und mit einer unglaublichen Experimentier-freudigkeit Werke zu schaffen vermag, die oftmals zu den Besten ihrer Gattung gehören. Hierbei muß man beachten, daß Telemanns Werke niemals die Werke eines Künstlers im Elfenbeinturm sind, sondern die eines Musikers für Musiker, Werke, die sich nach den Bedürfnissen und den Fähigkeiten der jeweiligen Zielgruppe richten und auch oftmals (vor allem bei seinen Kammermusiken) kommerzielle Aspekte berücksichtigen; aber auch hier ist Telemann ein Meister der "Vermischung": es gelingt ihm viele außermusikalische Aspekte zu integrieren und dennoch gehaltvoll und innovativ zu sein.
Telemann hat viermal sechs Duette für Querflöten (Blockflöten, Oboen, Violinen etc.) geschrieben. Es ist kein Zufall, daß diese vier Bände sehr unterschiedlich sind, denn trotz seines immensen Gesamtschaffens hat Telemann selten ein Formschema benutzt, um eigene Werke exakt zu kopieren; man findet, wie hier bei den Duetten, oftmals subtile Unterschiede in äußerlich sich ähnelnden Werken.
Die Duette von 1727 (auch Sonaten genannt) sind aufgrund ihres musikalischen Gehaltes zu Recht am bekanntesten, aber auch die "Sechs Sonaten im Kanon" (1738), zu Telemanns Zeit von Quantz und Marpurg sehr hoch geschätzt, gehören zu den Besten ihrer Art.
Die hier vorliegenden sechs Sonaten kann man, da sie nur in Abschriften erhalten sind, nicht genau datieren; sie sind durchweg dreisätzig und enthalten keine langsamen Sätze, was ihren divertimentohaften Charakter unterstreicht. Für die vorliegende Ausgabe wurden sie, dem Usus der Zeit entsprechend (siehe: Quantz, Vorwort zu seinen Duos op. 2), um einen Ton herabtransponiert.
Le rôle joué par Georg Philipp Telemann dans l'histoire de la musique n'est pas seulement celui d'un compositeur prolifique dont l'abondance extrème de la production couvre tous les genres et dont le nombre total des oeuvres n'est pas encore connu de nos jours; en effet, son rôle est davantage caractérisé par le fait qu'il a su porter à une perfecton jamais égalée le "vermischten Geschmack" ("goût mélangé"), c'est-à-dire la synthèse des styles italien et français, complétée par l'alliage du "vieux" style polyphonique au style homophone qu'on vit naître à son époque, style épuré et dominé par la mélodie. C'est grâce à cette synthèse que Telemann a préparé, de manière décisive, le chemin qui mènera vers le classicisme ("Wiener Klassik").
Le génie du compositeur Telemann se manifeste toujours là où il a su créer, par les moyens les plus simples, en contenant sa matière dans les limites de la miniature et en faisant preuve de son goût très prononcé pour les expériences, des oeuvres qui, pour beaucoup d'entre elles, comptent parmi les meilleures de leur genre.
Dans cet ordre d'idées, il convient, peut-être, de rappeler que les oeuvres de Telemann ne sont jamais les oeuvres d'un artiste travaillant dans sa "tour d'ivoire", mais, tout au contraire, celles qu'un musicien a écrites pour des musiciens, des oeuvres respectant les besoins et les facultés de ceux qui sont appelés à les exécuter, des oeuvres qui, souvent, tiennent compte de certains aspects commerciaux, (cette dernière caractéristique s'appliquant notamment à ses musiques de chambre); mais, dans ce domaine aussi, Telemann règne en maître du "mélange": tout en innovant, tout en créant des oeuvres riches, substantielles, il parvient à y intégrer nombre d'éléments ne relevant pas de "l'art pour l'art".
Telemann a écrit quatre fois six duos pour flûtes traversières (flûtes à bec, hautbois, violons, etc...).
Ce n'est pas le fait du hasard que ces quatre fascicules soient très différents les uns des autres, car, malgré l'immensité de son oeuvre globale, Telemann n'a jamais utilisé un schéma de forme qui lui aurait permis de réaliser des copies fidèles de ses oeuvres; comme c'est le cas ici pour les duos, on trouve souvent de subtiles nuances entre des oeuvres apparemment similaires.
Grâce à leur teneur musicale, les duos de 1727 (appelés aussi "sonates") sont, à juste titre, les plus connus, mais les "Six sonates canoniques" (1738), hautement estimées, du temps de Telemann, par Quantz et Marpurg, comptent également parmi les meilleures du genre.
Quant aux six sonates présentées ici, étant donné qu'elles n'en existent que sous forme de copies, nous ne connaissons pas la date exacte de leur première parution.
Elles se composent toutes de trois mouvements et ne comprennent pas de mouvement lent, ce qui leur confère un caractère de divertissement.
Pour la présente édition, et en conformité avec l'usage de l'époque (cf. Quantz, l'avant-propos de ses duos op. 2), elles ont été transposées d'un ton vers le bas.
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